ITACARE – ILHEUS – ABROLHOS   Du 21 aout au 29 aout 2011



















Itacaré : 21-22 aout

Nous quittons donc la belle baie de Camamu et nos amis de Motu pour Itacaré, petit village de pêcheur 25 M plus au sud.
L’entrée de la rivière n’est pas des plus faciles. Invisible du large, la mer brise de tous les cotés. En nous rapprochant du phare, nous apercevons la passe très étroite bordée de bancs de sable. Nous sommes un peu trop tôt pour la marée, il n’y a pas beaucoup d’eau mais un dériveur ça passe partout et nous rentrons avec 1m50 à 2m d’eau.



















En débarquant en annexe, nous sommes accueillis par un pêcheur qui habite juste au dessus du débarcadère et il se propose de garder notre annexe. Le petit village est adorable, les maisons sont très colorées style coloniale. Il s’y pratique la pêche à la crevette, les bateaux sont équipés de perches de chaque côté ( un peu comme un thonier) tirant des filets et pêchent au chalut à très petite vitesse dans des fonds de 10 à 50 m.





petit village d'itacare





















Internet est tombé en panne dans le village et n’avons pas eu le temps de prendre la météo, nous partons donc sans et on a eu tord.
30 M nous sépare d’Ilhéus, 30 M sous la pluie, la houle, les rafales, vents instables tournant dans toutes les directions et changeant de force. Nous prenons 1 ris, 2 ris, on les enlève et cela tous les quarts d’heure. Nous sommes même passés sous une mini tornade, impressionnant.

















Nous arrivons enfin à Ilheus dans un mouillage tristounet et rouleur. Nous resterons 2 jours sous la pluie. La ville est sale et bruyante. Elle a eu pourtant un passé prospère, lié au commerce du cacao et c’est aussi la ville ou a vécu Jorge Amado, écrivain célèbre et auteur notamment des romans Gabriela et Girofle et canelle pour ceux qui auraient lu ces livres. Le iate club ou nous laissons l’annexe est désertique, on y prend quand même une caipi, histoire de se remonter le moral. Seul avantage, nous avons la wifi à bord.




entrée d'Ilheus

















Abrolhos  28-29 aout
200 M nous sépare des îles Abrolhos . Nous profitons d’une bonne météo annonçant des vents d’est faibles pour partir. Navigation de rêve à 3- 5 nœuds sous le soleil.
Des geysers d’eau jaillissent fréquemment autour de nous : des Baleines ! Nous apercevons leur dos noir et entendons leur souffle puissant. Catherine n’est pas rassurée de savoir ces mastodontes circulant si près de nous. C’est la période où elles remontent de l’antarctique pour trouver des eaux plus chaudes et venir se reproduire près des Abrolhos.
Les quarts de nuit passe vite grâce à une nouvelle acquisition : des livres audio que nous écoutons avec l’ipod, ce qui nous permet de rester bien éveillé et d’avoir tous nos yeux pour scruter l’horizon. Merci à Philippe.
La 2éme nuit, nous réduisons la voilure pour arriver de jour sur l’archipel des Abrolhos. Nous prenons la passe ves 8 h du matin, enfin de l’eau turquoise et à peine mouillé, on est dans l’eau.
Le parque national de Abrolhos est le premier parc maritime du Brésil et tire son nom de l’adage des marins : « lorsque la terre se rapproche, ouvre les yeux » abre os olhos.  Abrolhos s’étend sur 915 km2, abrite des récifs aux couleurs variées et un archipel de cinq îles que Charles Darwin visita en 1832 à bord du Beagle. Les premiers résidents de l’archipel sont les oiseaux migrateurs et les baleines à bosse qui viennent mettre bas de juin à octobre. Les îles comme les fonds sous marins sont en zone protégée et il est interdit de débarquer sans autorisation.
Le spectacle autour de nous est magnifique, frégates, pailles en queue et fous nous survolent. Merci à Jean Luc pour son livre « guide des oiseaux de mer de G Tuck et H Heinzel» (à conseiller) qui nous a aidés à les identifier.





Départ des abrolhos à l'aube

Depart de Bahia

Au Revoir Salvador 18 aout 2011





















Retournons une dernière fois a Salvador pour faire les papiers de sortie de l´état de Bahia. Nous repassons dans les différents bureaux administratifs:immigration, douane et capitainerie. En moins d´une heure tout est réglé, ce qui est un temps record pour le Brésil. Nous passons bien sur la soirée au pelou tout d´abord dans notre bar préféré le Cravinho ou nous sympathisons avec notre voisin de marina, un brésilien de Rio qui nous donne quelques tuyaux pour naviguer dans la région, puis déambulons dans les rues en suivant les groupes de percussion toujours très impressionnant, envoutant... Je crois qu´on ne voit ca qu´à Bahia.
























Partons jeudi matin 18 aout pour Gamboa, nous naviguons avec Motu, un voyage 38,5, Lionel et Myriam ont le même programme que nous jusqu´en Argentine.C´est plus sécurisant de naviguer à 2 bateaux.

Petite soirée sympa à Gamboa autour dúne cai et d´une moqueca de caranguejo (crabe)

Après avoir consulté plusieurs météos (en effet nous sommes encore en hiver et les vents dominants sont S à SE donc pas terrible pour descendre), on décide de partir dès le lendemain car des vents d´est sont annoncés. le choix a été bon, un petit vent de 15nds nous pousse au portant sur Camamu.

Nous retrouvons avec plaisir le petit mouillage de Campinho mais nos amis de Motu ont un gros soucis, leur alternateur a envoyé une surtension dans les circuits électriques, ce qui a détruit tout leur panneau électrique et leur antenne GPS de leur centrale de navigation. Ils décident donc de retourner à Salvador pour réparer, nous espéreons qu´ils règlent leur problème au mieux.



Myriam et Lionel



Sapinho



Mise à l'eau

Retour au Brésil le 10 aout 2011.





















Nous avons retrouvé Cypraea en parfaite santé sans moisissure, sans humidité et dans l'état ou on l'avait laissé 3 mois avant.
Changement des bagues du safran, antifouling et course, on est prêt à partir ...
Nous avons été très content du chantier "Ocema iate club "tenu par Pierre Prigent, très serviable et trouvant toujours une solution à un problème.
Il a ouvert sa marina depuis un peu plus d' an et se lance aussi dans la construction de catamarans avec Philippe.






construction d'un cata ocema 42































Pierre pendant la mise à l'eau















petite frayeur car le chariot ne voulait plus descendre















  Réarmement du bateau










 Pendant notre séjour à Aratu nous avons bien sympathisé avec 2 bateaux français : 





 Jean Claude et Lili qui viennent de terminer leur tour du monde en 10 ans sur un santorin et qui rentre directement en France dans quelques jours.
Ils ont toujours la forme à 70 ans passé





 Patrick sur plume de lune, un via 36, parti il y a 6 ans, remonte sur les caraïbes.



Meli, la femme de Pierre, très accueillante



Ponton de la marina





baie d'Aratu vue de la marina


 

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