Avant de quitter Salvador, nous équipons Cypraea de ventilateurs, en effet, il fait très chaud dans le bateau, plus de 30°C et les orages fréquents nous obligent à fermer toutes les ouvertures.
Nous améliorons aussi les tauds de pont pour permettre une protection maximum contre le soleil et une circulation d’air.
Mercredi 6 Avril
Nous quittons la baie de tous les saints pour l’archipel de Tinharé à une trentaine de milles au sud de Salvador de Bahia . La côte est bordée de plages et très riche en végétation, on l’appelle « la Costa do Dendé ». Elle doit son nom à des palmiers dont les fruits forment de lourdes grappes destinées à la fabrication de l’huile de Dendé. Cette huile de couleur brune est l’un des éléments de base indispensable à la préparation de spécialités culinaires bahianaises comme la vatapa et la moqueca.
palmier à dendé
L’archipel de Tinharé est constitué de 3 îles : Tinharé la plus grande, Cairu et Boipeba.
Nous mouillons devant le petit village de Gamboa sur l’île de Tinharé, le plus à l’écart possible du passage incessant des navettes qui desservent les différents villages de la baie.
Gamboa est un petit village bien sympathique, sans voiture avec des rues sablonneuses et quelques bars les pieds dans l’eau.
Gamboa
Gamboa
Nous nous rendons à pied au village voisin, Morro de Sao Paulo, station balnéaire très réputée et envahie le we par les touristes.
La ballade est agréable, nous passons à travers la forêt tropicale puis le long de la plage avec un arrêt obligé devant la grande falaise d’argile rose pour s’enduire le corps de boue avant de plonger dans la mer.
Pas de voiture non plus à Morro de Sao Paulo, rues en sable, bordées de pousadas (auberge), boutiques et bars. Du coté atlantique, des km de plages avec piscines naturelles protégées par une barrière de récifs. L’eau y est limpide mais trop chaude pour vraiment nager et se rafraîchir.
port de Morro do Sao Paulo
Pousada
Morro de Sao Paulo
Le soir, nous rencontrons le bateau Hibiscus avec Nathalie et Philippe, ils nous invitent à prendre un pot et nous donnent de bonnes informations pour aller à la cascade de Tremembé, nous partageons avec eux les problèmes de douane que l'on peut rencontrer au Brésil et ils sont de taille. Nous terminons la soirée dans un resto sur la plage très sympathique. Espérons rencontrer de nouveau Hibiscus.
Le samedi, nous prenons « une lancha » navette, pour visiter Valença, petite ville de 12 000 habitants sur le continent. Nous faisons le marché, toujours spectaculaire et admirons les bateaux en construction le long du rio.
lancha
Valenca
Après le carnaval, nous sommes allés nous reposer une semaine dans un mouillage tranquille au nord de l’île d’Itarapica .
C’est l’île la plus grande de la baie et elle se situe à environ 10 milles de Salvador de Bahia.
Nous y avons retrouvé le plaisir de la pêche à pied, car à marée basse un banc de sable découvre et on peut y pêcher de délicieuses palourdes.
Le petit village est agréable et nous passons nos soirée sur la place du village en compagnie des bateaux de passage et de brésiliens qui viennent jouer de la musique avec nous autour bien sûr d’une caipirinha .
Tous les samedis soirs, bal, où nous admirons les danseurs de forro.
pêche traditionnelle
palourdes brésiliennes
Retour à Salvador le 21 mars ou notre fille Jeanne nous rejoint pour passer 15 jours avec nous.
Soirée incontournable dans le quartier pelourinho, centre historique de Salvador avec de vieilles demeures coloniales aux façades couleur pastel.
Quartier barra
marina terminal nautico ou Cypraea se trouve
Suivons des groupes de musiciens dans les rues, notamment ce groupe de percussionnistes jouant du candomblé.
Remontée du rio paraguaçu :
Là c’est un autre Brésil, épargné par le tourisme. Nous longeons des petits villages de pêcheurs et d’agriculteurs qui ont gardé leur caractère authentique avec une population qui vit toujours au rythme du passé : pêche artisanale sur des pirogues, déplacement à cheval ou en charrette.
Le paysage est varié où se mêlent végétation tropicale, roches ocre et berges envahies de mangrove.
Mouillage sur les bords d’une rive où l’on peut admirer au petit matin l’envol d’ibis.
Maragogipe : petite ville au bord du rio, nous nous y arrêtons un samedi jour du marché qui est très animé.
marina de Maragogipe
retour de marché
Le dimanche nous allons visiter Cachoeira et Sao felix, , villes célèbres par leur architecture coloniale et leur fabrique de cigares.
bar reggae
feijoada
les chevaux attendent patiemment leur maître
Dans la baie de tous les saints, nous croisons fréquemment des saveiros, embarcations traditionnelles. Ce sont des voiliers en bois, dont le mat est constitué d’un tronc d’arbre effilé et rectiligne, cintré dans sa partie haute.
Ils naviguent essentiellement à la voile, ils n’ont pas de moteur bien sûr et transportent de tout, aussi bien du ciment que des poules ou de la biere. Ils assurent les liaisons entre Salvador et les petits villages les plus reculés du rio paraguaçu.
Ilha Bom Jesus dos passos :
Superbe mouillage, d’une tranquillité absolue avec un petit village de pêcheur et quelques îles privées tout autour.
Puis retour à Itaparica ou Laurian nous rejoint et ou nous retrouvons tous les copains.
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