HA’APAI ROYAUME DES TONGA du 23 octobre au 2 novembre
Nous partons à 6 h du matin pour rejoindre la première île
du groupe des Ha’apai à 58 miles de distance. Nous pêchons un beau
poisson arc en ciel (rain bow) puis une petite bonite (listao) puis malheureusement un requin pointe blanche
qui a bien failli cassé la ligne, il a fallu plus d’une heure au winch pour le
remonter.
Arrivée à 16 h à Ha’ano dans l’archipel des Ha’apai ou
nous mouillons dans plus de 16m d’eau. Beau snorkeling à coté du bateau.
Le paysage est complètement différent des Vava’u, nous
abordons ici des îles entièrement coralliennes très plates et on renoue avec la
navigation entre les patates et les mouillages rouleurs (moins drôle).
Le lendemain, visite
des villages qui ont été sévèrement endommagés lors du passage du cyclone
« Charlie » en janvier dernier. C’est un spectacle bien triste.
Après une nuit bien agitée car mouillage très rouleur par vent de N, nous partons pour l’île de Lifuka ou se trouve la capitale Pangai. On y retrouve « Enjoy ».
Dimanche matin, messe et visite de Pangai, là encore,
spectacle de désolation, le cyclone a fait beaucoup de dégâts, toitures
arrachées, maisons réduites à des tas de bois, même le palais de justice a été
déplacé de quelques mètres de ses fondations
sans que la structure principale s’écroule, impressionnant !
Malgré les aides des pays voisins et de l’UNICEF qui a
fourni des tentes pour que les habitants puissent se reloger, la ville a du mal
à se reconstruire et de nombreux villageois ont migré vers la capitale dans
l’archipel suivant Tongatapu.
palais de justice
port de Pangai
Pangai
La température a encore diminué, 25°C le matin et l’eau est à 28°C. On a sorti la couette.
Jules et Bernard retournent pêcher, ça valait le coup.
Accueil très sympathique au bar de mat et Jodi à Ahanga. Ils
offrent pas mal de services dont la wifi free qui marche très bien.
Lundi, sous un crachin breton, nous rejoignons l’île de
Uoleva, 10 km de plage et très bien protégée des vents d’est qui soufflent
assez fort en ce moment. On peut faire le tour de l’île à pied à marée basse en
2 ou 3h.
Avec le reste des poissons pêchés, nous convions tous les
bateaux au mouillage à un barbecue, très bonne soirée.
Après 3 jours à Uoleva, nous partons pour Haafeva, île habitée et un peu isolée à
l’ouest de l’archipel.
Le lendemain matin,
balade au village, 2,5 km du mouillage.
A peine arrivés nous sommes accueillis
par Lapolo, jeune fille de 24 ans qui nous emmène chez elle, une cabane en bois
avec une table et un banc à même le sol, sa mère Veini nous confectionne des
colliers, nous offre des fruits et nous invite à déjeuner avec un autre bateau
(Breeze, suédois)
. En attendant midi, nous allons à l'école et nous retrouvons
les familles des bateaux voisins. Les hommes organisent une partie de foot avec leurs fils et les
garçons tongiens et les filles chantent et font des rondes. Échanges très
riches entre ces enfants d'une éducation complètement différentes, pendant ce temps
nous discutons avec les instits. le
village a été moins touché par le cyclone et les maisons plus propres. L'accueil
y est très chaleureux car ils n'ont pas beaucoup de visites, l'île est très
éloignée de la capitale, un petit caboteur passe lesravitailler une fois par semaine. Pas d'eau courante et
électricité entre 18h et 22h.Ensuite nous allons déjeuner chez Veini avec les suédois.
Veini avait mis une nappe tressée avec des feuilles de palmier, même chose au
sol en guise de tapis. Elle nous a préparé un ragoût de poisson avec des
patates douces et des taros,cuit au feu de bois (pas de gaz) c'était délicieux.
chez Veini
A l'école
sortie de l'école
repas chez Veini
Retour au bateau, Bernard part pêcher et ramène un écureuil, un mérou et un perroquet.
Vers 5h, les enfants des bateaux voisins débarquent sur notre bateau, déguisés, nous sommes le 31 octobre et c'est
Halloween, heureusement nous avions des bonbons.
La météo annonce beaucoup de vent pour les prochains jours
et il n’y a pas beaucoup de mouillages bien abrités à Ha’apai, en plus la
saison des cyclones approchent, il faut nous préparer à quitter les Tonga.
Nous décidons donc de rallier un mouillage intermédiaire à Nomuka qui nous permettra de gagner l’archipel suivant, Tongatapu de jour. Nous ne resterons qu’une seul nuit dans ce mouillage de l’ouest peu sur entre des vagues de surf.
Nous décidons donc de rallier un mouillage intermédiaire à Nomuka qui nous permettra de gagner l’archipel suivant, Tongatapu de jour. Nous ne resterons qu’une seul nuit dans ce mouillage de l’ouest peu sur entre des vagues de surf.
VAVA’U ROYAUME DES TONGA du 10 au 23 octobre 2014
52 heures pour faire
340 milles… mais qu’est ce qu’on a été
brassé surtout le deuxième jour de mer,
des grains, 3 ris dans la grand voile et la trinquette à moitié enroulée. Bernard n’a rien mangé, mais les vents étaient
conformes aux prévisions météo donc pas de surprises.
Nous Voici donc arrivés à Neiafu au Royaume des Tonga dans
l’archipel des Vava’u et nous sommes tout de suite dépaysés.
D’abord la température a bien chuté et ce n’est pas pour
nous déplaire, 27°C idéal.
La topographie de l’archipel est complètement différente de
ce que nous avons vu jusque là en Polynésie, pas de volcans avec points
culminants, pas d’atolls mais des falaises abruptes faisant penser à la
Bretagne. Puis une multitude d’îles ressemblant
au golfe du Morbihan avec des voiliers qui débouchent de partout,
fascinant !
Nous nous mettons au quai des pêcheurs pour faire les
formalités et le défilé habituel commence, la santé, la douane, l’immigration,
la quarantaine, tous en jupe et très courtois, ils n’ont pas visité le bateau
et ne nous ont pas confisqué nos fruits.
Ensuite nous prenons un corps mort (Appel sur le canal 9 à
beluga diving) devant « aquarium café » et "mango café" qui ont la wifi free.
Le royaume des Tonga se compose de plus de 160 îles
sur 4 archipels, c’est la seule nation du Pacifique a n’avoir jamais été
colonisée et les Tongiens en sont très fiers. La langue officielle est le
tongien mais la plupart des habitants parlent l’anglais. A Neiafu, ville
principale de l’archipel des Vava’u, il y a un contraste énorme entre le mode
de vie des autochtones et des yatchies (en majorité N. zélandais, australiens
et américains) qui ont envahi l’espace maritime et montent des restaurants un
peu partout sur les îles. Les habitants sont pauvres, les maisons rafistolées,
les jardins mal entretenus, les enfants en vêtements déchirés, les cochons
semblent rois et se baladent partout dans les rues et les champs, par contre on
retrouve cet accueil si chaleureux qui existe partout en polynésie.
Après un rapide tour du village, nous faisons très vite la
connaissance avec les quelques bateaux français (3) au mouillage et oui, nous
ne sommes plus majoritaires et c‘est tout aussi bien. Ils nous convainquent de
nous inscrire à un rallye avec départ des Tonga ou des Fidji et arrivée à Opua
en NZ. Cela facilitera la paperasse en arrivant en NZ et on a des infos
intéressantes sur la météo.
marché de Neiafu
Dimanche, nous allons à la messe, une des plus belles,
chants qui prennent aux tripes, hommes, femmes et enfants en habit traditionnel
magnifique.
Ensuite départ avec deux autres bateaux français pour l’île de Kapa,
on s'engouffre dans un dédale d'îles, imaginez
39 îles regroupées dans un rayon de 10 milles, en plus on se croirait
sur un lac, profondeur de l'eau 70m et pas de patates, un vrai bonheur.
Nous mouillons devant
un petit motu : motu Nuku dans de l'eau turquoise et transparente.
Gérard du catamaran "Blue note" un outremer 55 pieds, nous propose
d'aller avec son bateau plonger dans une grotte : mariner’s cave à quelques
milles.
motu Nuku
Impossible de mouiller devant la grotte donc quelqu’un reste
toujours à bord pendant que les autres vont plonger. La grotte est difficile à
trouver car il faut descendre d'un mètre environ dans un trou et nager 2, 3 m
sous une paroi rocheuse avant de retrouver l'air libre de l'autre coté, bien
sur Catherine n'a pas été.
sur Blue Note
Retour au mouillage et pique nique sur le motu et fin de
soirée sur "Enjoy" un prototype en sandwich de Jacques.
Lundi nous changeons de mouillage pour l'île de
vaka'eitu, seulement à 3 milles, très beau jardin de corail. Les fonds sous
marin sont magnifiques et l'eau très claire.
motu Kulu
Mardi après midi changement de mouillage, 1,8 milles, ( on a
l'embarra du choix). Nous prenons un corps mort devant le petit village de Matamaka
sur l'île Nuapapu. Nous allons à l'école pour payer l'emplacement (10 Top
cad 4 euros) cet argent sert à aider l'école. Le village est très pauvre, pas
d'électricité ni d'eau courante, les habitants vivent de pêche et
d'agriculture. Nous sommes reçus par Pitisi, la directrice, nous discutons un
petit moment puis elle nous demande de revenir le lendemain matin car les
élèves sont déjà sortis. Nous allons donc faire une petite balade à pied
jusqu'à l'autre village, en chemin nous ramassons quelques mangues.
mouillage de Matamaka
Matamaka
Mardi matin, nous allons à 9h à l'école, l'instit et les
enfants (16, classe unique) nous attendaient, les enfants se sont tous
présentés et nous ont chanté des chansons, il a fallu que nous aussi on chante
une chanson et la Marseillaise, après ils nous ont posé des questions sur notre
pays, ce qu'on mangeait, comment on vivait...Moments très forts.
L’après midi, nous mouillons à Langito’o devant une
barrière de corail ou il y a un magnifique snorkeling, Bernard pêche des 7 doigts pour le soir que nous
mangerons sur Enjoy avec des lentilles car il faut se débarrasser de tous les
produits qui peuvent germer sinon ils seront confisqués en NZ.
Langito'o
Jeudi, mouillage à port Maurelle sur l’île de Kapa,
très belle baie, balade à pied jusqu’à la baie suivante.
Dimanche, encore un très beau mouillage à Ano beach
sur corps mort. On retrouve Magic. Le soir on dîne chez Maria et Eduardo, des
espagnols venus aux Tonga en voilier il y a 25 ans. Ils ont monté un petit restaurant
sur la petite île de Tapana,(reservation sur la canal 11) pas de publicité, le resto est connu de
bouche à oreille, nous avons mangé des tapas et une paella au feu de bois,
délicieux.
Mouillage suivant sur la petite île de Katafanga
bon anniversaire Bernard
Retour au Neiafu pour faire des courses pour plus d’une
semaine car il parait qu’il n’y a pas grand-chose à Ha’apai, prendre une bonne météo sur internet, puis passer aux différents services des
formalités afin d’obtenir un permis côtier pour aller à Tongatapu via Ha’apai.
Dernier mouillage à Ngau I devant une barrière de
corail avec « see you later alligator ».
Ngau I
Info pratique à Neiafu :
-
eau potable possible à mango bar ou
aquarium café
-
wifi, un peu dans tous les bars
-
nous avons très bien mangé des plats
locaux à « bella vista » a un prix correct (nous n’avons pas essayé
les pizzas) et dans un petit resto local près du marché dans la rue qui même au
quai des pêcheurs (plat à 8 TOPS environ 3 euros)
-
banque avec distributeur de billets en
ville sur la rue principale en allant au marché.
-
plusieurs petits super marchés plus ou
moins bien achalandés.
- laverie à tropicana bar
Inscription à :
Articles (Atom)