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Après un retour mouvementé à Puerto Montt, plus de 24h de retard, nous repartons pour Santiago mais cette fois ci en car couchette (cama) très confortable pour un périple d'environ deux mois en Amérique du sud.
SANTIAGO
Nous ne garderons pas un très bon souvenir de Santiago, grande ville, très polluée, architecture disparate quadrillée à l’américaine.
L’armée y est très présente et nous avons assisté à une manif qui nous paraissait pacifiste contre la discrimination des Maipus et l'invasion des espagnols à l'occasion de la fête nationale de la découverte de l'Amérique. L’armée n'a pas hésité à charger avec des gaz lacrymogène. on est parti en courant.
Le lendemain on se fait piquer un petit sac à dos contenant nos polaires, les lunettes de vue de Catherine et notre vieil appareil photo. On passera l'après midi à en acheter un autre, on pourra donc quand même alimenter notre blog.
place des armes
cathedral
Nous avons bien aimé le quartier Brasil où nous étions logé dans dans un hôtel style auberge de jeunesse haut de gamme dans une immense ancienne bâtisse coloniale (Casa Roja).
la casa roja
jardin de la casa roja
ARGENTINE
Nous reprenons le bus pour traverser les Andes et passer la frontière La route est grandiose, nous longeons la montagne la plus haute d’Amérique du sud : l'Aconcagua (6900m) et passons devant puente del inca (arche de pierre enjambant le rio de las Cuevas, l'une des merveilles naturelles du pays.
puente del Inca
Uspallata
Nous nous arrêtons dans un petit village montagnard très reposant par un temps doux, sec et sans un nuage, nous y ferons du vélo et de la marche (22 km !). Ce village est dans une vallée à près de 2000m d'altitude entourée par la cordillère des Andes.
cerro aux 7 couleurs
gravure rupestre (cerro TTunduquera)
Mendoza
Ville et région connue pour son vin, entre autre le Malbec. La ville n'est pas très jolie mais une excursion marrante à faire est la route des vins en vélo très prisée des jeunes routards.
San Augustin de Valle Fertil
C'est par une route incroyablement vallonnée passant à travers des paysages désertiques que l'on parvient dans ce petit village très tranquille.
Ce n'est pas la saison touristique et les hôtels sont pratiquement vides. Nous réussissons à faire les excursions aux 2 parcs nationaux : il fallait réunir au moins 4 personnes.
L'un à Ischigualasto du nom diaguita signifiant terre sans vie car ces nomades ont découvert d’innombrables ossements d'animaux (fossiles de dinosaures), ce parc est aussi baptisé vallée de la lune car la vallée désertique ressemble à un paysage lunaire. La visite est très intéressante d'un point de vue géologique on est transposé au Trias il y a plus de 180 millions d’année. Les paysages sont impressionnants.
fossile de fougère
Les eaux du rio Ischigualasto, aujourd'hui presque à sec, ont creusé et taillé dans la roche donnant ce paysage lunaire
Cancha de Bochas
El submarino
Exaeretodo
Fin de soirée
L'autre le cañon de Talampaya signifiant "la rivière sèche des arbres" en langue quechua. Les formations rocheuses et les canyons extraordinaires de ce parc résultent d'une action érosive d'importantes quantités d'eau. On y rencontre une faune importante d'animaux sauvages.
barranquer
Algarrocos blanco (prosopis chilensis)
Guanaco
cathedral
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