Traversée de l'atlantique 3 : Fernando de Noronha - Trinidad
0 commentaires Publié par cypraea à 21:051 - Fernando De Noronha - Brésil
Escale un peu rapide à Fernando (3 jours) un peu gâchée le dernier jour par des trombes d'eau entrecoupées de pluie et de toutes façons un ciel très nuageux où il fait nuit à 17h. On a pu quand même visiter l'île : village et côte Ouest, en effet l'accès des plages de la côte Est est payant.
C'est une végétation tropicale mais les espaces verts et les pistes et chemins de
randonnée ne sont absolument pas entretenus. Plein de touristes qui viennent pour les plages, les tortues marines et les dauphins qui sautent en l'air en tournant sur eux mêmes.
Le bus local qui traverse l'île (8km) était en panne mais on a été pris une fois par un car privé, l'autre fois par un buggy, sans faire de stop.
Pas de problème pour avoir la wifi (accès public gratuit au village sinon dans certains restos).
Bonne nourriture Brésilienne, nous avons été les 3 midis au restaurant.
4 petits supermarchés où il est difficile de trouver des fruits et légumes frais (bananes noires, papayes trop mures etc.).
Une station service tout près du port pour le gaz oil (70 litres depuis Walvis bay).
Formalités de Clearance incroyablement simples : Le maitre du port explique tout ce qu'on peut faire sur l'île, appelle l'immigration et tout est réglé dans sa guérite en 20 minutes. Sauf quand même qu'il te prévient que pour 3 jours ça va nous couter 970 Réals (220€).
Mouillage dans la baie de San Antonio à l'ancre dans 20 mètres d'eau heureusement de bonne tenue car ça souffle dans les grains!
Moqueca au resto
2- Traversée Fernando de Noronha - Trinidad du 25 avril au 9 mai 2019
Cette dernière traversée de près de 2000 milles n'était finalement pas la plus facile à cause du "pot au noir", zone de convergence entre les alizés du Sud Est et Nord Est : calme , vent changeant en quelques minutes de plus de 90°, grain avec rafales.
On a donc été un peu obligé de faire du moteur et quelques manoeuvres de voile, rien d'épuisant quand même. Ça nous a permis de faire un petit détour pour aller voir de près 3 baleines qui batifolaient en surface.
On a été surpris aussi par des courants contraires pendant plusieurs jour apès le départ de Fernando, il a fallu attendre un peu avant le niveau de la Guyane pour les avoir avec nous.
Enfin les algues "sargasses" nous ont empéché de pécher mais on avait 10 sachets sous vide de poisson (2 thons et 1 barracuda) au frigo.
Péche de 2 thons juste avant l'arrivée des sargasses
Lessive dans le sac vert
Algues Sargasses
Quelques oiseaux autour de nous : Des noddis noir, Fous à pieds rouges et des tous petits oiseaux grands comme des hirondelles.
On passe nos journées à bricoler (dont 1 coulisseau de grand voile cassé), cuisiner, bouquiner, lessiver, manoeuvrer, préparer et envoyer des mails par satellite, assurer les quarts de nuits (2 fois 3h chacun), veiller l'horizon (2 bateaux croisés sans AIS, un autre avec AIS) et enfin passer l'équateur !
Latitude Sud Latitude Nord
Arrivé un peu stressante près de Trinidad car un bateau vient de se faire agresser par un bateau pirate Vénézuélien. Heureusement nous contournons la pointe nord est de Trinidad de jour puis nous naviguons près de la côte fréquentée par plusieurs bateaux. On entre dans la passe à minuit et on passe la nuit dans Scotland Bay.
A 8h on demande au chantier Peake la permission de s'amarrer à leur dock puis on fera les formalités d'entrée juste à côté.
Reste plus qu'à préparer le bateau pour l'hiverner à sec jusqu'à la fin de l'année. Ce qui va quand même me prendre 10 jours par une chaleur torride (35 à 40º)
Traversée de l'atlantique 2 : Ste Hélène - Fernando de Noronha
0 commentaires Publié par cypraea à 08:33
Ste Hélène - Fernando de Noronha
Du coup nous avons eu pas mal de temps pour bricoler, ça tombait bien car le pilote auto est tombé en panne dès le premier jour, heureusement le régulateur a tout le temps bien marché (90% du temps). Le diagnostic était facile : le mécanisme d'angle de barre est grippé et l'information n'est pas transmise au calculateur. Georges a bien dû mettre une dizaine d'heure (+ mon temps d'apprenti ouvrier) pour:
- l'enlever, démonter l'intérieur par le bas, comprendre le système, mettre du WD40 pendant 48h pour dégripper, dé-souder le potentiomètre, faire des mesures de résistance et tension afin de retrouver le calibrage d'origine, Re-souder le potentiomètre, connecter le fil électrique sur le calculateur du pilote située derrière la cloison de la cabine arrière au moins une demi douzaine de fois, découper des bouts de tuyaux (!!!) pour bloquer le potentiomètre une fois le calibrage trouvé (ça c'est du bricolage !), faire des essais en branchant le pilote, remonter le tout.
Nous avons eu aussi la visite de passagers clandestins : des Noddis noirs gros comme des petites mouettes ou sternes qui venaient se reposer sur le bateau, il y en a eu jusquà une dizaine en même temps. Avec la pleine lune on pouvait les observer à 20 cm!
Bernard avait du temps pour la cuisine, Massalé, rougail, crèpes, poissons poêlés, repas meilleurs que sur les bateaux "Costa" d'après Georges.
Le 6ème jour on croise un bateau de pêche qui est exactement sur notre route, l'AIS nous prévient 15 minutes avant donc pas de problème pour l'éviter.
Enfin le dernier jour (22 avril) on croise la route du Cypraea du 27 février 2011, le tour du monde est bouclé en un peu plus de 8 ans.
Traversée de l'Atlantique 1- Namibie -Ste Hélène
Traversée de Namibie à ste Hélène sans problème : Alizé régulier de Sud Est 10 à 20 noeuds, alternances de ciel couvert à ensoleillé, température fraîche au départ augmentant chaque jour, très peu de bateaux croisés, mer peu agitée avec parfois une houle significative , allures vent arrière à grand largue, vitesse moyenne du bateau entre 5 et 6 noeuds , enfin pêche de 3 poissons aussitôt mis sous vide.
Il nous aura donc fallu 9 jours pour faire 1239 milles et du moteur qu'au départ et à l'arrivée.
A ste Hélène nous sommes accueillis par Jacques d'Enjoy et Martin le Tchèque.
Dès le lendemain nous ferons ensemble le tour de l'île en taxi, visite de la tombe et du musée Napoléon compris évidemment.
L'île est entourée de falaises désertiques mais c'est une véritable forêt tropicale au centre et au fonds des vallées malgré la quasi inexistance de ruisseau. Très peu de culture ni même de jardin potager.
heureusement on trouvera quand même quelques fruits et légumes dans les magasins, un peu cher quand même (belles tomates locales à 4€/kg). Le mouillage sur bouée est devant la ville principale de Jamestown, il est parfois rouleur et ventilé par des rafales tombant de la falaise impressionnante située juste à 100m, on se baigne du bateau dans une eau translucide à 25º .
Pour débarquer, c'est un peu plus sportif à cause de la houle, il faut attraper des cordes qui pendent le long du quai. Une bouée écartée permet d'y laisser l'annexe en mettant un grand bout en va et vient. Douche, toilette, robinet d'eau, poubelle juste à côté, Douane et immigration en ville accessibles à pied. on y trouve aussi au moins 5 églises ! une banque sans ATM (monnaie Livres Ste Hélène en parité avec la pound anglaise), des petits super marchés, resto bars équipés du wifi à 7€/heure.
Nous avons pu aussi faire quelques randonnées intéressantes. les Hélènois sont très accueillants, tout le monde nous salut. pas de problème pour faire du stop, il y a presque autant de voitures que d'habitants.
Escale donc sympathique, reposante, indispensable aussi pour nous permettre de réparer la drisse de trinquette coupée en tête de mât, de changer 1 coulisseau de grand voile et différents bricolages moins urgents.
nous sommes 8 bateaux amarrés aux énormes bouées jaunes et rouges dont 4 français. Tout le monde semble partir lundi 8 avril, Enjoy pour le cap vert, Martin pour la Martinique, nous pour Fernando de Noronha et les autres pour le Brésil.
Safari road trip in NAMIBIA
C’est parti pour 12 jours de camping en 4x4 en Namibie.
A peine sortis de Walvis Bay, une Gravel road nous conduit dans le désert du Namib se caractérisant surtout par de vastes plaines caillouteuses ponctuées de chaînes de collines abruptes et imposantes. Cette zone est protégée et il faut un permis spécial pour y circuler que nous avions demandé avant de partir à l’office de tourisme de Walvis Bay.
Nous pique niquons à Vogelfedderberg sous un »inselberg » ( Rocher granitique).
Après une petite sieste au fond du Rocher, nous reprenons la route pour Bloedkoppie, massif granitique perdu au milieu du désert où nous dormirons pour la nuit. Nous nous ensablons en arrivant car Bernard avait oublié de mettre la voiture en 4x4, mais il a été très facile de s’en sortir. Une impression d’être seuls au monde dans cette immensité. Ce camping n’a ni eau ni électricité.
En fin de soirée, nous faisons une petite randonnée à pied à Klein Tinkas, impression de marcher sur la lune.
2ème jour (9 mars) Sesriem
4 h de Gravel road avec un arrêt café à Solitaire dans le Bagdad café de NAMIBIE.
Solitaire
Nous arrivons ensuite à Sesriem, porte d’entrée de la mer de dunes rouges.
Ce désert est considéré comme le plus vieux désert au monde. Il s’étend sur 1600 km le long de la côte namibienne. Le mer de sable subit l’influence des vents côtiers pour créer les plus hautes dunes de sable du monde, certaines atteignent 300 m de haut.
Nous arrivons en milieu de journée et après une petite détente dans la piscine du camping, nous faisons une petite balade dans le Sesriem Canyon, de toute beauté. Ce canyon de 3 km de long à été creusé par la rivière Tsauchab dans un agglomérat de sable et de cailloux vieux de 15 millions d’années.
Nous enchaînons ensuite la montée d’Elim dune pour y admirer le coucher de soleil.
Le lendemain, lever à 5h45 du matin pour être à Sossusvlei, dunes au km45, avant le lever du soleil. Nous ne serons pas seuls , un spectacle magnifique s’offre à nous dès qu'il fait jour.
3ème jour (10 mars) Kalahari
En quittant le désert de Namib, les paysages s’aplatissent, la savane d’épineux reprend ses droits sur le sable et les plaines caillouteuses. Le désert du Kalahari est en réalité relativement boisé. C’est la rareté des eaux de surface qui fait tenir le Kalahari pour un désert.
Après une pause déjeuner dans la petite ville de Maltahohe, nous arrivons en fin d’après midi au camping de Bagatelle, très bon accueil dans ce camping avec un goûter offert au bord de la piscine. L’emplacement du camping possède son propre bloc sanitaire avec eau chaude et entouré d’autruches curieuses et de springboks.
Le lendemain très tôt, nous nous offrons un safari et c’est avec émerveillement que nous croisons girafes, impalas, gnous, gemsboks...dans un paysage magnifique.
4ème jour (11 mars) Windhoek
Nous poursuivons notre route vers la capitale, nous n’aurons pas un bon souvenir de cette ville bruyante, beaucoup de circulation et personnes inconscientes au volant, roulant beaucoup trop vite. Nous logeons dans un backpakers assez confortable avec une piscine pour se rafraîchir. Nous faisons un petit tour dans le centre ville, le temps de voir quelques beaux bâtiments comme une belle eglise luthérienne de style neo-gothique et art nouveau avec sa flèche dominant toute la ville.
5ème jour (12 mars) Monts Erongo
Les monts Erongo forment un massif volcanique qui s’élève à 2216m assez spectaculaire. Nous avions réservé un camping à Erongo plateau camp et après 1 h de Gravel road difficile, nous arrivons au campement, la encore, seuls au monde. Une personne sortie de nulle part vient nous accueillir, ensuite nous ne verrons personne. Petite promenade tracée autour du camp mais nous n’y verrons pas d’animaux. Spectacle magnifique sur les monts au coucher du soleil, tranquillité assurée.
6ème jour (13 mars) parc Etosha
Le parc national d’Etosha située au NW du pays est le plus grand parc animalier de Namibie. Au cœur du parc se trouve le pan d’Etosha, un lac asséché qui se remplit d’eau les bonnes années de pluies. Contrairement aux parcs que nous avions faits en Afrique du Sud où il fallait partir à la recherche des animaux, à Etosha, les animaux viennent à nous, c’est étonnant le nombre d’espèces en nombre et en quantité que nous avons vu. Il suffit de se mettre à un des nombreux points d’eau et le spectacle est fascinant.
Le premier jour, nous nous arrêtons au camping de Namutoni restcamp, assez calme et propre. Notre première sortie le soir nous permettra déjà de rencontrer girafes, zèbres, buffalos, autruches et gazelles.
7ème jour (14 mars) parc Etosha Okaukuejo
Nous parcourons 179 km pour gagner Okaukuejo Rescamp où nous sommes émerveillés par le spectacle des animaux.
premier trou d'eau à Chudop
En route, nous avons assisté à un spectacle incroyable, nous étions en train de suivre 4 petites gazelles "Springboks" sur la piste, à 20km/h quand soudain un énorme chat est arrivé sur notre droite, jaillissant du bush puis il s'est mis à courir sur les gazelles, l'une a fait un bond sur le côté et le gépard "Cheetah" l'a pris en chasse.
Comme le bush était assez ras, on a pu suivre la scène pendant 5 bonnes secondes, la gazelle faisant des bonds sur le côté. Enfin un arbuste nous a caché le dénouement mais il ne restait que quelques mètres entre les 2.
Ça nous a secoué !!!
En fin d'après midi, retrouvailles avec nos amis Gislaine et Georges Colin
Le soir à 21h , 3 rhinocéros se sont baignés dans le waterhole près du camping, le gros mâle est même venu nous renifler à 5m du mur, puis la femelle l'a rejoint et ils nous ont fait une parade amoureuse à coup de cornes, le tout au ralenti et éclairé par les projecteurs du camping, ça a duré 2h!
8ème jour (15 mars) parc Etosha
Nous restons autour d’Okaukuejo, près du waterhole d'Okondeka pour aller voir les lions que nous n’avions pas encore vu.
En début de matinée (8-9h) on trouve 2 lionceaux, 2 lionnes et un magnifique lion qui traversent la piste devant notre voiture pour aller se mettre à l'ombre d'un grand arbre. magnifique.
Après midi, farniente et piscine, le soir on retourne voir les lions vus ce matin mais ils ne sortent pas de leur arbre.
Nuit au même camping où nous entendons pas si loin de nous le barrissement des éléphants ou d’un Rhinocéros, le hurlement d’un hyène...
9ème jour (16 mars) parc Etosha - Grootberg
Ce matin, on quitte le camping à 7h et le premier point d'eau (Ozonjutji m'Ban) à 50km était extraordinaire, entouré d'animaux de toutes sortes : 4 girafes, 1 éléphant, plein de gazelles, des zèbres, antilopes, chacals et des bancs d'oiseaux.
Tous à boire autour de la mare, on mitraille de photos et vidéos, surtout que nous sommes du bon côté par rapport au soleil
Tout a coup.... Apparaît un lion qui tranquillement marche vers un muret pour se mettre à l'ombre.
Ça ne semble pas trop déranger les animaux qui continuent à boire.
Soudain on entend un crie plaintif et on aperçoit qu'un chacal (ou un renard?) vient de chiquer les pattes d'une gazelle
C'est alors que l'on voit 5 lions sortir tranquillement de leur cachette !
Le premier se dirige rapidement vers le renard et la gazelle
Le renard lâche alors sa proie et la gazelle se remet debout en chancelant
D'un seul coup toute la mare se vide, tous les animaux s'éloignent de quelques dizaines de mètres
En quelques bonds, la lionne se rue sur la pauvre gazelle puis la prend par la peau du coup pour l'emmener un peu plus loin.
Les 4 autres lionnes la rejoignent et se disputent la proie. Mais pas pour longtemps car la lionne l'emporte plus loin, juste à quelques mètres de notre voiture !
Comme un gros chat elle s'amuse un temps en la secouant avec sa gueule puis elle s'allonge par terre avec la gazelle entre ses pattes, 3 autres lionnes s'allongent à côté d'elle, la dernière s'allonge à 50m du groupe.
Les autres animaux commencent lentement à se rapprocher de la mare.
On déplace la voiture de 10m pour avoir une meilleure vue de la scène, les lionnes nous ignorent complètement.
Enfin la première lionne commence son festin sans le partager.
Nous quittons enfin ce waterhole pour nous diriger vers la porte Galton. Un petit arrêt à Olifantsrus pour une pause café nous réserve encore une belle surprise : ce campsite est équipé d'un mirador au dessus d'un point d'eau artificiel ainsi qu'une mare de boue : 3 éléphants s'abreuvent ou prennent un bain. La vue est tellement bien placée qu'on peut prendre des superbes vidéos.
Les autre animaux attendent le départ des éléphants qui monopolisent les 2 mares:
zèbre de montagne
Nous quittons Etosha par Galton Gate, la sortie la plus à l'ouest puis nous gagnons le Damaraland, région au milieu de montagnes rouges arides et de plaines rocailleuses également rouges.
Route magnifique pour rejoindre Hoada campsite, installé sous d’imposants rochers, avec douche et WC en plein air muni d’un chauffe-eau à bois . Une petite piscine dans un trou de rocher nous permet de nous rafraîchir car il fait très chaud.
10ème jour (17 mars) Twyfelfontein
Petite promenade matinale puis départ pour Twyfelfontein, nous traversons encore des villages et paysages splendides, à couper le souffle.
Avant d’arriver à notre camping, nous allons visiter Organ Pipes (petite gorge renfermant des colonnes de dolerite) et Burnt Mountain (amas de scories qui semble avoir été exposé au feu) d’un intérêt moyen.
Encore un très beau camping avec un bon accueil à Madisa camp.
11ème jour (18 mars) Spitzkoppe
Nous contournons le Brandberg, le plus haut massif de Namibie, puis le paysage se désertifie puis devient lunaire. Nous approchons ensuite le Spitzkoppe, dominant de ses 1728 m. Nous traversons de petits villages puis nous arrêtons à Spitzkoppe Rest Camp, emplacements nichés au cœur de cuvettes rocheuses. Encore isolement total.
Spectacle grandiose.
Le lendemain petit dèj avec les oiseaux
12ème jour (19 mars) Walvis Bay
Retour à Walvis Bay, contraste assure entre la chaleur du désert et l’humidité de la côte. Nous remettons nos polaires et disons bonjour aux nombreux otaries autour du bateau.
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