Voilà maintenant une semaine que nous sommes au Cap Vert, petit bout d’Afrique perdu au milieu de l’Atlantique. D’ailleurs certains vous diront que c’est l’Afrique, d’autres, non, pas du tout (Sylvain). En fait, depuis son indépendance en 1975 (révolution des œillets), le Cap Vert bénéficie d’une république stable, d’une aide étrangère assez importante, d’un tourisme en pleine croissance et d’un taux d’alphabétisation de plus de 77 % avec un accès à une éducation secondaire pour tous et quelques universités. La population est un métissage d’Africains et d’européens, surtout des portugais. Tout cela la différentie donc de ses voisins du continent Africain. La langue officielle est le portugais, et la langue parlée le crioulo. Beaucoup émigrent vers les Etats-Unis, le Portugal, le Sénégal et l’Angola ; on trouve en revanche une certaine quantité d’immigrants Sénégalais ou de Guinée-Bissau, tenant tous des boutiques d’artisanat Africain.
Nous sommes dans le petit port de pêche de la Palmeira, sur l’Ilha do Sal (au nord-est de l’archipel). Ici, pas de pontons, et adieu l’électricité et l’eau courante. Chaque jour nous allons remplir nos 3 jerrycans de 10 litres au « Fontenario », petit local où se trouvent 5 robinets et qui fournit à tout le village une eau provenant de l’usine de désalinisation (4 centimes d"euros les 10 litres). Les formalités sont rapides : un coup de tampon sur les passeports et 100 ECV (escudos capverdiens, soit environ 1 euro) en tout et pour tout, dans le petit local de police où se trouvent une table, une chaise, un lit et 2 grilles pour la garde à vue ! Dans ce mouillage, se mêlent pêcheurs, plaisanciers et vieux baroudeurs des mers qui se sont posés là depuis déjà quelques années (ça se voit tout de suite à la gueule des bateaux !). Il y a aussi une énorme épave en plein milieu du port et les corps-morts sont faits avec des bouteilles de gaz. Une usine Shell installée sur la plage embellie le décor… Chats, chiens, poules et coqs traînent en semi-liberté dans les rues mais ne sont pas du tout agressifs. Les chèvres traversent la moitié du village pour aller paître sur la plage, où il y a un peu plus de verdure qu’ailleurs…Il faut direque l"ile a 350 jours d"ensolleillement par an.
La musique à fond dans tout le village se dégage des habitations et des bars et donne une ambiance très gaie.
L’accueil est très chaleureux : nous sympathisons rapidement avec les autres plaisanciers et quelques capverdiens.
Nous prenons rapidement le rythme afwicain : baignade, sieste en début d’après midi -, descente au village faire quelques courses dans les épiceries où il n’y a d’ailleurs quasiment rien, acheter du poisson aux pécheurs locaux et boire quelques cervejas ou ponches (rhum arrangé) au bistrot.
Nous bougeons quand même un peu, nous sommes allés à baia da mordeira, très beau mouillage dans une eau claire située dans une baie semi-circulaire large de 3M située sur la cote sud ouest, nous étions le seul bateau.
Nous sommes allés à Espargos, la capitale, avec son marché artisanal sénégalais, où nous rencontrons Elsinda, institutrice dans le village.
Nous visitons également Pedra de Lume avec ses magnifiques marais salants, la blancheur du sel se mêlant à la terre couleur ocre, entourés d’une végétation saline au fond d’un cirque de roche volcanique noire. Paysage lunaire ou martien, tout est désertique. Il y a 3-4 baraques, un bar-resto et un petit port de pêche.
Pour nous déplacer dans l’île, nous prenons des aluguer, sortes de taxis collectifs. Sympa et pas cher…
SAL 2eme semaine du 24 au 31 janvier
Semaine intense depuis l'arrivée de la famille à Santa maria
Retrouvailles chaleureuses avec soeusoeur le beauf et les cousins
A bâbord ou a tribord ?
Milo est bien palotte
Sisi fait des sudokus
Soirée au Cabobar
Sortie sportive en 4 x 4 autour de l île
Dune en face du bar " chez Babeth", ancienne championne du monde de wind surf a Punta Preta
Dégustation de Punch et de Cracas (coquillage collé sur les rochers) avec un gout ressemblant aux pousse pieds
Si jamais la météo annonce de la houle d'ouest (et vent de NE), il y a une vague magnifique à Punta Preta (au nord ouest de Santa Maria et au sud de Murdeira, mais c'est indiqué et tout les habitants de Sal connaissent). Les surfeurs, kitesurfeurs et planchistes y réalisent des prouesses dans des vagues qui peuvent être énormes et splendides !!! Ca peut être un super beau spectacle. Il y a régulièrement des compétitions de surf, planche, ou kite surf à cet endroit. A côté il y a un tout petit resto tenu par une ancienne championne de planche française super sympa !
Thomas
ça a l'air bien dépaysant le Cap Vert :)350 jours de soleil par an ??!! ça fait rêver... et envie de quitter la grisaille parisienne !
Beijos
Jeanne
T'écris de mieux en mieux, on se laisse guider avec plaisir... voire fascination.
A Lundi, au Cap-Vert.