Cypraea

Whangarei Opua du 11/04/2016 au 24/04/2016

Après quelques mois d'interruption, le blog reprend avec notre préparation pour un départ de Nouvelle Zélande vers les Fidji. Pour cette traversée, Ghislaine et Georges,des amis de longue date viennent nous rejoindre à Whangarei. Je laisse la plume à Ghislaine pour la rédaction de ce petit journal.

Arrivés de France jusqu'à Whangarei, au nord d'Auckland, nous commençons à préparer notre croisière vers les Fidji avec Catherine et Bernard. Les hommes passent en revue les dernières réparations à faire et se mettent avec entrain aux joies du bricolage. 

Toutes guillerettes, Catherine et moi nous nous occupons de l'avitaillement. Et, surprise, Catherine prévoit gratins, gâteaux, tajines et autres régals. Miam, miam. Les goûts diffèrent , chacun commande son chocolat préféré. L'accord se fait sur le vin. Celui de Nouvelle Zélande se révèle excellent. 

dernière soirée au pub










Au dernier moment, quelques fuites sont vite réparées et nous pouvons larguer les amarres. Adieu marina, douches et eau à volonté. Même les voitures s'arrêtent pour nous regarder partir, bien obligées car le pont a été levé pour notre passage. Très impressionnant, cet ouvrage gigantesque qui bascule dans les airs.

Le premier soir nous mouillons dans une baie abritée, face à une colline verdoyante où paissent des vaches. Pas de moutons à l'horizon mais une raffinerie, toute illuminée la nuit, on se croirait devant Manhattan.

Pluie et soleil rivalisent, on ramasse des palourdes et des huîtres,on se balade, parfois sous les averses. Suivent deux journées de belle navigation en mer. Bon vent, 20 - 25 nœuds, belles vagues pour passer le cap de Brett. Les nouveaux marins s'amarinent. Nous voilà Baie des Iles . Mouillage superbe, calme. La pêche des hommes promet d'être miraculeuse.…

Elle le fut en effet , de gros poissons (et ce n'est pas dit par une marseillaise) ont fait la joie des pêcheurs et des convives. 

Nous avons fait plusieurs mouillages dans la baie des îles, une baie sans vague , un petit vent et surtout de belles journées ensoleillées. Quelques grimpettes pour se dégourdir les jambes et de là-haut une vue à 360° sur ce paradis de la voile.

                                                                     Quand même

 Quelques frayeurs avec le téléphone satellite qui n'en faisait qu'à sa tête. Il sera notre seul lien avec le monde. Christophe Colomb n'en avait pas et même si on se sent une âme de grand navigateur, autant utiliser la modernité. Toute chose à une fin, même les pannes. Ouf !

Visite du petit village de Russel 

Dernières courses, dernière marina à Opua avant la grande traversée.

 L'anticyclone nous promet des vents de 25 à 30 nœuds. Ça va dépoter nous avertit Bernard, un autre voileux nous annonce un voyage musclé. Ça tombe bien, j'ai négligé les abdos ces derniers temps.

Ecrit par Ghislaine