Boa Vista

Boa Vista du 1er février au 4 février

















Un petit coup de saudade après le départ de la famille, nous attendrons encore un jour à Santa Maria avant de faire la traversée, 25 milles, jusqu'à Boa Vista, l'île la plus à l'est du Cap vert.

Traversée agréable au portant et fructueuse puisque nous pêchons une bonite et un thasar de 10 kg que nous mettrons en conserve.

















L'arrivée dans l'immense baie bordée de plages de sable blanc d'un coté et l'île de Sal Rei de l'autre se fait dans 5 m de profondeur avec des hauts fonds tout autour, un fort courant et par force 6 avec de fortes rafales. Musclé !






Le temps se couvre, nous apercevons à peine la côte à 1 mille et le débarquement en annexe est difficile. Contre le vent et les vagues notre moteur de 3,5 ch a du mal à étaler et nous sommes bien arrosés.

La ville de Sal Rei (roi du sel) n'est pas dépourvue de charme et la grande place est un lieu de rencontre unique ou tout le monde s'apostrophe et papote sur les bancs. Cette ville a vu son apogée en 1830, c'était la ville la plus dynamique de l'archipel grâce à l'extraction du sel bien sur mais aussi à la récolte de l'urzella (oseille) colorant utilisé dans l'industrie textile. Puis l'économie déclinera inexorablement en moins d'un demi siècle.


















 cour de récréation dans la rue














No stress








corvée d'eau















Nous tombons en pleine période électorale et les rues sont très animées. Il existe 2 partis principaux : le PAICV (parti africain pour l'indépendance du cap vert) 1er partie et unique jusqu'en 1991et actuellement en place et le MPD (mouvement pour la démocratie).
Chaque parti fait sa propagande en distribuant des tracs et en circulant en camion avec musique à fond.







A Boa Vista c'est le paradis des wind surf et des kite surf et ceux-ci nous donne tous les jours un spectacle magnifique.

Ballade à pied sur l'île de Sal Rei


















 Phare de l'île de Sal Rey











L'harmattan se lève, brume de poussière apportée d'Afrique par les vents secs et chauds qui soufflent à plus de 18 nœuds pendant plusieurs jours. la visibilité est inférieure à 2 milles mais le plus surprenant c'est que l'horizon peut paraître tout à fait net et le ciel est bleu au dessus du bateau.
Nous quittons donc Boa vista pour Sao vicente (130 milles) dans ces conditions et avec le radar en permanence allumé. Le bateau est recouvert d'une pellicule de sable rouge collante, c'est assez désagréable.

2 commentaires:

  1. Unknown a dit…

    ça à l'air superbe boa vista.
    dommage pour l'harmattan :(  

  2. Anonyme a dit…

    Trop bien les vacances !le retour a ete un peu dur.... merci pour ces bonnes journées de bateau.Déjà en recherche de voyage au Bresil!!!
    Bizzzzz Sissi  


 

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