FATU HIVA

Fatu Hiva



Superbe navigation entre Hiva Oa et Fatu Hiva,  8 heures pour faire 45 milles à 60° d’un vent à 15-18 nœuds, ciel bleu et mer peu agitée. La carène est sale car l’antifouling est maintenant sans effet, il faut nettoyer les algues au moins une fois par semaine.
Le mouillage d’Hanavave dans la baie des vierges est grandiose car entouré de pics, de crêtes acérés et de falaises de basaltes qui dégringolent dans les eaux bleues, baigné d’une lumière chaude et coiffé de nuages irisés. Au couchant, la baie s’empourpre et les hardis pitons prennent des reflets mordorés, formant un spectacle féerique qui nous enivre. Le fond est de très bonne tenue, c’est très ventilé avec même parfois des rafales de vent et on débarque facilement avec l’annexe dans le mini port protégé par une jetée.


La baie a été surnommée «  baie des verges » en raison des pitons basaltiques aux formes phalliques, mais les missionnaires l’ont rebaptisés « baie des vierges », vous comprendrez pourquoi.


Il n’y a pas d’aéroport sur l’île et les touristes y sont vraiment peu nombreux. Cependant l’île est réputée pour son artisanat. Marie Iris nous invite chez elle et nous lui achèterons une petite raie manta en ébène.








Le lendemain nous allons nous baigner au pied d’une cascade située au fonds de la vallée. On en profite pour faire le plein de petits citrons sur le bord de la piste.











Nous ne sommes que 3 bateaux dans la baie, il est donc facile de se faire des amis : nous invitons à dîner Joan de Koat, célèbre navigateur des années 70 , ces aventures nous fascinent.


Nous profiterons d’une manifestation chrétienne pour écouter les magnifiques chants marquisiens dans l’église, tout le village est présent ! La messe est suivie de danses religieuses.









Il n’y a que 2 villages sur l’île, Hanavave où nous sommes et Omoa à 17 km par la piste et seulement quelques milles par la mer. Nous décidons d’en faire un bout à pied pour profiter d’une superbe vue sur la baie des vierges mais la pente est raide et il n’y a aucune voiture pour le stop…


Nous ne pouvons pas rester trop longtemps car il nous faut revenir à Nuku Hiva pour l’accueil de notre amie Isabelle, on décide donc de revenir tranquillement par Tahuata et Ua Huka.



HIVA OA



HIVA OA

           D'où venons nous ? Que sommes nous ? Où allons nous ? Gauguin 1898



On ne peut pas aller à Hiva Oa sans penser à Brel et à Gauguin, ils ont vécu tous deux leurs dernières années de vie dans cette île. Deux petits musées sans prétention leur sont consacrés. L’espace Gauguin rassemble des reproductions et des copies de ses œuvres ainsi qu’une chronologie précise de sa vie. 












L’espace Brel est en fait un hangar où se trouve le fameux « jojo », son avion qu’il utilisait entre autre pour aider la population de l’île lors d’évacuation sanitaire. Sinon quelques panneaux retracent des épisodes de la vie de l’artiste.
 



A Hiva Oa, nous avons mouillé dans la baie de Tahauku, mouillage très désagréable, eau boueuse, rouleur, fond de mauvaise tenue, très chaud dans la journée et presque froid la nuit. Le débarquement n’est pas évident non plus et le port un peu tristounet sauf le soir quand les pêcheurs à la ligne viennent tenter leur chance.











Le village principal, Atuna est à environ 45 mn à pied du port, mais cela n’est pas un problème car le plus souvent une voiture s’arrête pour nous prendre sans que l’on ait besoin de lever le pouce. Atuna n’a rien de particulier à part que la vie y est plus chère que partout aux Marquises.



Par contre, à l’intérieur,  l’île est très belle, nous  l’avons traversé pour aller jusqu’à l’adorable petit village de Hanaiapa où nous sommes tombés sous le charme, jardins bien entretenus avec des arbres croulant de fruits, magnifique baie avec une plage de galets noirs…


Une autre façon de visiter les vallées, la magnifique randonnée à cheval avec Paco, inoubliable.

 

TAHUATA

TAHUATA du 2 février au 12 février 2014



Enfin une petite navigation tranquille de nuit pour faire Nuku Hiva - Tahuata au près bon plein, 85 milles.
Tahuata fut la première île des Marquises à être abordée par des Européens. Dépourvue d’aéroport, on ne peut y accéder qu’en bateau, du coup elle est très peu touristique et l’accueil y est ici encore plus chaleureux qu’ailleurs.


Nous mouillons devant le petit village de Vaitahu et à  peine débarqués, nous sommes abordés  par Moruro : il nous fait visiter le village et nous offre des fruits puis il  propose à Bernard une partie de pêche pour le lendemain. Après la pêche, on fera « kaikai » repas de poissons crus au lait de coco sur le quai avec sa famille. Dîner un peu rustique mais très sympathique. Marie Line avait fait du riz pour accompagner le poisson mais sucré ? curieux  pour nous. Les polynésiens sont terribles, ils mettent du sucre partout, pas étonnant que nombreux souffrent de diabète.






















           Kaikai


Le débarquement des marchandises du Taporo qui vient de Tahiti nous offre un super spectacle, la navette en profite aussi pour charger la production de Coprah achetée 140 francs pacifique le kg (1,20€) : c'est la principale ressource des habitants de l'île avec l'artisanat.
 
 










L’île est propice aux randonnées et grimpons sur les principaux points de vue de l’île.








Baie Vaitahu





Baie de Hanateio













Nous changeons de mouillage pour la baie de Hanatetau à environ 2 milles de Vaitahu près du village de Hapatoni. La principale curiosité de ce petit village est une grande voie royale pavée datant du XIXe siecle et bordée de tamanu centenaires. En revenant de notre balade, Firmin nous attend avec des pamplemousses et nous invite chez lui. Firmin est sculpteur sur bois et son travail est magnifique.






Baie de Hanatetau et de Hapatoni






Voie royale

 


Tamanu
















 Firmin  sculpteur



Autre mouillage incontournable à Tahuata, la baie de Hanamoena, bordée d’une belle plage de sable blanc et de cocotiers et avec de l’eau transparente ce qui est rare aux Marquises.


 

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